MAZOYER GUIJARRO AVOCATS : point d’étape neuf mois après la nouvelle identité

Neuf mois après avoir changé de nom et avec à sa tête deux associés, comment se porte le cabinet ?

Avec le départ de Jean Chevrier, le Cabinet CHEVRIER AVOCATS est devenu le Cabinet MAZOYER GUIJARRO. Ce changement d’identité a été perçu comme une transition naturelle par nos clients, qui nous connaissent depuis maintenant plusieurs années.

C’est tout simplement un changement dans la continuité.

Le cabinet conserve son positionnement et poursuit sa lancée dans les différents secteurs de l’aérien qui sont les siens depuis de nombreuses années.

 

Justement, existe-t-il de nouveaux axes de développement pour l’activité du cabinet ?

Nous continuons à consolider notre présence historique notamment dans le secteur aéroportuaire, auprès des assureurs et des compagnies aériennes. Mais nous nous intéressons également à d’autres aspects du droit aérien.

Ces derniers mois, nous avons notamment été sollicités pour plusieurs dossiers dans le secteur de l’aviation d’affaires. C’est un sujet que nous sommes amenés à traiter de plus en plus fréquemment, et que nous connaissons bien. Nous devrions d’ailleurs être amenés à traiter de plus en plus de sujets sur cette question, à la suite des différentes annonces et projets relatifs à la régulation de ce mode de transport.

Pour les compagnies aériennes, la reprise du trafic aérien soulève de nouveaux points juridiques pour lesquels nous sommes interrogés régulièrement. Nous accompagnons ainsi nos clients sur les différents sujets post-covid qu’ils peuvent rencontrer.

 

Il vous arrive également de donner quelques formations ?

Oui, il nous arrive de plus en plus fréquemment d’organiser des formations, que nous essayons d’élaborer « sur mesure », sur des questions ou problèmes juridiques bien précis du droit aérien pour lesquels nos clients ont besoin d’outils ou de réponses, au quotidien.

Ce travail de formation nous paraît tout-à-fait complémentaire à notre travail d’avocat, plus classique : nous aidons ainsi nos clients à avancer au quotidien et à éviter ou prévenir les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés.

Certaines entreprises nous demandent également d’intervenir auprès de salariés non-juristes pour des mises en situation, travailler sur des bonnes pratiques ou sur des points d’actualité bien particuliers, ce qui est d’ailleurs très enrichissant, car le non-juriste découvre le droit, mais le juriste découvre quant à lui le terrain, dont il peut quelquefois avoir une vision incomplète. Cet échange d’expériences et de points de vue est fructueux pour chacun.

 

Quelles sont les forces du Cabinet Mazoyer Guijarro Avocats ?

L’interaction et la complémentarité des membres du cabinet. Tous les avocats, assistants, stagiaires, participent et suivent les différents sujets traités par le cabinet. Les échanges sont quotidiens, les partages d’expérience la norme, et la disponibilité des uns envers les autres totale. Cette pratique nous permet ainsi de définir ou affiner une stratégie ou d’approfondir un point de droit.

Cela permet en tout cas à chacun de se confronter à une pratique du métier différente, à des esprits différents, de faire quelquefois le pas de côté qui peut manquer dans l’analyse d’un dossier. L’équipe, dans son ensemble, acquiert une expertise générale de notre matière et peut ainsi intervenir sur les différents sujets de nos clients. C’est une sorte de formation permanente.

Il nous semble d’ailleurs particulièrement efficace que les dossiers, ce qui est le cas d’une bonne partie d’entre eux, soient suivis et traités de concert par un associé et un collaborateur, permettant au client d’avoir toujours un interlocuteur disponible pour son dossier et enrichissant l’expertise dans son traitement.

Les clients continuent en revanche toujours à conserver des liens de proximité avec les associés du cabinet qui reste à taille humaine. C’est un aspect fort de notre approche du métier d’avocat.

Autre point pertinent, notre équipe a acquis une certaine expertise et peut intervenir sur les différents sujets de nos clients, chacun ayant bien sûr son domaine de prédilection entre les sujets aéroportuaires, d’aviation générale, d’aviation commerciale, d’assurance….

 

Quelle est la composition du cabinet et quelle est votre vision pour les prochaines années en termes d’effectif ?

Nous avons à nos côtés notre incontournable assistante, Magali Van Oost, et deux avocats collaborateurs : Victor Bertin, qui nous a rejoint en 2018, et Théo Soliveres, qui nous a rejoint en 2021.

A la rentrée 2022, nous avons renforcé notre équipe par l’arrivée d’Adèle Raulin, qui a déjà effectué deux stages au sein du Cabinet, qui vient de terminer ses épreuves du CAPA, et qui prêtera serment en janvier 2023.

Nous allons également accueillir en octobre 2022 un alternant, étudiant à l’Université d’Aix-Marseille, pilote privé et passionné de droit aérien.

Un élève avocat viendra compléter cette équipe en janvier 2023.

A l’issue de ces recrutements, le cabinet sera ainsi composé de huit personnes. C’est une progression dont nous sommes fiers.

Nous souhaitons poursuivre notre développement avec l’idée, au cours des prochaines années, de conserver une attractivité pour des professionnels de qualité.

C’est d’ailleurs avec plaisir que nous constatons que d’anciens élèves-avocats rejoignent notre cabinet comme avocats collaborateurs, comme nous l’avons fait nous-mêmes à l’époque avec Jean Chevrier.

 

Quelles sont les futurs enjeux dans le droit aérien et comment le Cabinet Mazoyer Guijarro Avocats s’y prépare ?

Les sujets sont variés. Retenons en trois qui nous paraissent les plus pertinents à ce jour.

La réforme du transport aérien d’octobre 2021 a des impacts importants sur l’aviation légère et sportive, notamment en termes d’engagement financier. Il est nécessaire de réfléchir à toutes les conséquences juridiques qui en découlent. Cela fait partie des sujets sur lesquels nous travaillons activement pour répondre aux sollicitations de nos clients.

Nous suivons également toujours avec beaucoup de vigilance l’évolution des contentieux de masse pour les compagnies aériennes liés au règlement européen 261/2004.

Les problématiques environnementales occupent de plus en plus de place dans le secteur aérien. C’est d’ailleurs une thématique forte de l’Union européenne avec le paquet de politiques européennes « Fit for 55 », et les objectifs de neutralité carbone, particulièrement dans le domaine aérien, auxquels l’Union européenne s’est engagée.

Un certain nombre d’aéroports doivent ainsi poursuivre leurs investissements dans ce cadre, tout particulièrement pour la mise à disposition de carburants renouvelables, mais cela concerne de manière plus large une grande partie des projets, comme les infrastructures et bâtiments avec toutes les problématiques techniques et juridiques associées auxquelles nous sommes attentifs.

 

Quel est votre ressenti, Thierry Mazoyer et Lionel Guijarro, neuf mois après avoir donné votre nom à ce cabinet ?

Nous avons commencé notre carrière d’avocat au sein du cabinet fondé par Jean Chevrier et qui a toujours porté son nom : nous sommes fiers de poursuivre cette aventure à travers nos noms désormais, en continuant bien sûr à œuvrer avec sérieux et compétence pour les clients « historiques » du cabinet qui nous font toujours confiance, tout en restant attentifs aux besoins de nouveaux clients qui nous sollicitent.

Autour de nous, trop souvent, des cabinets historiques disparaissent lorsqu’il y a un changement des associés ou une passation entre le fondateur et ses anciens confrères.

Nous avons réussi à poursuivre le cabinet de Jean Chevrier. C’est une vraie fierté d’avoir assuré une bonne transition dans la durée.

Nous maintenons également une excellente relation avec Jean Chevrier, c’est un point important à nos yeux.

 

Pour conclure cet échange, comment définir le Cabinet Mazoyer Guijarro Avocats en 3 mots ?

La plupart de nos clients nous reconnaissent des qualités que nous pouvons faire nôtres telles que la détermination et la bienveillance. Vis-à-vis de nos confrères, nous sommes très attachés à la confraternité  – sur laquelle nous sommes très vigilants.